Le cuivre de sa veste frémissait en embrassant le haut de son corps de femme, elle prit sa ceinture la manipula avec lenteur et adresse … Son sac l’attendait et s’impatientait au contact de la courbure envoutante de son dos.
Elle était là pendant des heures et mes yeux ne la quittèrent que pour lancer un regard hagard sur ses misérables de cours, et puis elles (mes yeux :p ) reprenaient leurs contemplation idolâtrique de cette vision divine d’une déesse d’olympe.
A l’espace d’une seconde nos yeux se rencontrèrent nos mains remuèrent et j’ai pu déchiffrer « ciao » se dessinant sur ses lèvres … et mon âme se dissout avec les petits mouvements de ses doigts et les mimiques fines de sa bouche.
Son sac logé entre ses épaules que j’imaginais de marbres, elle tourna le dos et mon cœur commença un périple douloureux essayant d’attraper une ombre qui me fuit... Son ombre s’étirait pour ne devenir qu’un file ou mes songes restèrent pendus.