La poupée de cire

Elle se tenait là devant mes yeux 

Une poupée au teint curieux

Aussi livide qu'un rayon de claire de lune 

Aussi surfaite qu'une danceuse sur les dunes

Je la contemplais sans vraiment comprendre

S'il m'était permis de la toucher de la prendre

Comment as-tu été faite créature ?

Ton créateur n'a commis aucune bavure

Ton aura est si rose si opalescente

et ton âme est une tempéte violente

Entre une ange et une poupée de cire 

Mon coeur est condamné à choisir 

-

-

Lune, yeux et songes

Pleine lune tremblante , lumiére des dieux
Etre grisatre, aigri au ton malheureux
Délaisse mon monde, quitte les cieux
Pour qu'ils reviennent clairs au couleur de ses yeux...
Elle ta déesse, elle ton Saint Graal
Zaphir rayonnant te rendant si pâle

All Stars

Scintillantes, brillantes, ses pieds les foulaient

Etoiles, déchues sur cette terre, Astres délaissés

Eux, ils  m’aveuglaient, me rendaient un vulgaire esclave

Toutes ses comètes seules contre la noirceur si braves

All stars

Pas à pas elle s’éloignait et avec elles toutes les étoiles

Elle s’éloignait avec  un cœur vibrant battant  dans sa toile

Mien, il mourra loin entre ses mains ; elle  la reine des lumières

Sans  âmes sans raison il périra sans sarcophage sans cimetière

Journal d'une goutte de sang

Le troisiéme et dernier jour

le deuxiéme jour 

le premier jour 

 

Elle

Là dans tes yeux félins
je suis parti en croasades sans fin
Là voguant sur les rondeurs de tes seins
Je me perd dans un désert incertain

Là ou tes courbes meurent
Je suis devenu un homme sans peur
Là où commencent tes pleurs
Je défirais la mort et son aigre senteur

Par où commencer mon poème
et mon coeur se meurt ... regarde il est tout blême
Comment le terminer et toi qui n'aime
Ni sourire ni parole que mon amour sème
-

Tenebres

plui brume et miséres peuplent mon coeur
son stridant d'orage, son d'une infinie douleur
son changeant les rires en pleurs
son tuant l'espoir ou ne le rendant qu'un leurre
la dans cet ocean de desespoir vin une lueur
vin courage, vin l'amertume, vinl'ardeur
vin l'incertitude, vin le calme, vin la senteur
d'un fleau d'un poison d'une mort sans couleur

elle nous prend elle nous guide
elle nous ravis vers une fin sordide
elle nous vend aux marchants d'ames candides

eux las de nos perpetuels gemissements
las de nos haines de nos peurs de nos coassements
nous sément dans un désért cauchemardesque sans ressentiments
ainsi on expeyra nos crimes nos fautes nos dettes no jugements
nos hates nos retards nos coléres sans fondements
-

Red Blood Moon

Rouge , étaient ses désespoirs
Rouge , cramoisis virant au noir
Couleur de la lune d'un soir
Qui éclaire un étroit couloir
Menant ou la mort aime se mouvoir
Brisant ses rêves sanguinaires du soir

Il s'attendait que ce rideau opaque de nuages
Devienne sang bordant les rivages
D'un ciel au sombre plumage ........
Là dans sa tête se dessinait l'image
D'un monde ou entre cieux et terres y a pas de barrages
Un monde ou il rencontrerait sa lune au rougeâtre éclairage